Pesto à tout

Au-delà du pesto traditionnel au basilic, il existe de nombreuses variantes avec des ingrédients de base. Quelques conseils de base pour se lancer !

Cet article est garanti sans balance ni verre doseur. L’idéal, c’est d’y aller progressivement pour incorporer les ingrédients « secondaires », de goûter, juger la texture générale. En gros, pour un beau bouquet de « vert », compter une gousse d’ail, un demi verre d’huile, idem pour le parmesan ou la levure de bière et le fruit à coque. Sel et poivre, c’est vous qui voyez.

Classique, au basilic

Le pesto alla genovese, c’est délicieux et pas bien compliqué à préparer soi-même.

Les ingrédients de base :

  • basilic frais
  • ail
  • huile d’olive
  • pignons de pin
  • parmesan
  • sel et poivre

Il sera bien meilleur que celui qu’on trouve dans le commerce, en revanche, ça revient assez cher pour préparer un petit pot. La faute au basilic frais, si vous n’en avez pas au jardin, et aux pignons de pin, qui coûtent une fortune !

On peut toutefois faire baisser la note en remplaçant les pignons de pin par des amandes, et le parmesan par de la levure de bière (hop, et le pesto devient vegan !).

C’est en partant de cette première adaptation que je me suis lancée dans quelques alternatives…

Pesto aux épinards

Dans un blender, balancez :

  • des épinards frais
  • des amandes ou des noisettes
  • de l’huile d’olive ou de noix
  • de l’ail
  • du parmesan ou de la levure de bière
  • du gros sel et du poivre.

Et paf, on obtient un pesto vert flashy à manger avec des pâtes, tartinés sur des toasts, à étaler au fond d’une tartelette pour l’apéro ou sur une pizza qui sort du four !

Pesto zéro déchet

Je supporte de moins en moins de jeter les fanes des légumes que j’achète. Aller au bout des produits est non seulement cohérent dans une démarche zéro déchet, mais c’est aussi un bon moyen de faire des économies. C’est ce qui m’a guidée pour ces variantes.

Pour un pesto de fanes, le principe est le même. Dans le blender, mixez ensemble :

  • des fanes bien rincées et essorées
  • de l’huile d’olive (ou autre, selon vos goûts)
  • de l’ail
  • des noisettes
  • du parmesan ou de la levure de bière
  • du sel et du poivre

Les recettes concluantes que j’ai testées jusque là sont à base de fanes de carottes ou de radis. Mais si vous en avez d’autres, laissez les en commentaires !

Le pesto de fanes de carottes est assez doux tandis que le pesto de fanes de radis a un petit goût piquant. Avec des pâtes ou en tartines, c’est délicieux !

Pesto de céleri branche

Pas toujours facile de venir à bout d’une botte de céleri branche ! Le plus souvent, on n’a besoin que de quelques feuilles ou d’un morceau de branche. Alors bien sûr, ça peut finir dans une soupe de restes, mais en pesto, c’est délicieux ! Dans le blender, on mixe les feuilles avec de l’huile de sésame et / ou d’olive, une poignée d’amandes, une gousse d’ail, du jus de citron, un peu de sel et de poivre. Ce pesto est aussi bon chaud que froid, dans une salade de pâtes, par exemple. Et que fait-on du reste des branches, me direz-vous ? Elles se conservent très bien au congélateur, dans un bocal ou une petite boîte hermétique. On peut les écouler dans la soupe, mais aussi s’en servir comme d’un aromate.

Pesto de roquette

Oui la roquette est une salade de luxe, mais si vous avez un bon plan pour en choper pour pas trop cher, ça vaut vraiment le coup d’essayer. Même chose s’il vous en reste une poignée que vous n’allez pas manger tout de suite, autant ne pas la laisser faner dans le bac à légumes ! Les ingrédients sont toujours les mêmes et les utilisations de ce pesto qui pique un peu sont infinies !

Sans blender

Traditionnellement, le pesto ne se prépare pas avec un blender. Certes, c’est très rapide, mais pour une petite quantité, pas idéal. En plus, ça implique parfois de mettre plus d’huile pour que tout s’amalgame bien et certains modèles sont une plaie à nettoyer… Bref, ça ne vaut pas forcément le coup de le sortir, et on peut largement s’en passer.

La solution, c’est le pilon ! On commence par écraser l’ail avec une pincée de gros sel. Ajoutez ensuite les feuilles grossièrement coupées sur une planche avec un petit couteau. Puis c’est au tour des pignons (ou des noisettes, ou des amandes) et de l’huile d’olive.

Le résultat sera moins lisse, mais parfait pour déguster avec des pâtes !

Le pesto du pauvre

Voici, en bonus, ce que je bidouille quand j’ai envie d’une assiette de pâtes express mais un poil plus élaborée que beurre – gruyère. Ça prend quelques minutes seulement. Pendant que les pâtes cuisent, je hache au couteau une gousse d’ail que je mélange, directement au fond de l’assiette avec de l’huile d’olive, une pincée de gros sel et du basilic déshydraté, un tour de moulin à poivre. Ne criez pas à l’hérésie, essayez !

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4 commentaire

  1. J’ai une petite question.
    Si je souhaite en préparer une grosse quantité, est-il possible de le conserver et comment ?
    Merci d’avance pour votre réponse et bravo pour ces articles intéressants !

    1. J’ai testé trois solutions :
      Au congélateur :
      Le plus simple, pour le pesto maison, c’est la congélation dans des petites boîtes en plastique hermétiques ou dans un bac à glaçons. C’est ce que je fais en général : c’est très pratique et ça conserve bien les saveurs.
      Au frigo :
      L’huile étant un très bon conservateur, ébouillante bien tes bocaux et couvercles, essuie les avec un torchon bien propre avant de les remplir. Puis tu les laisses quelques heures tête en bas pour que le vide d’air se fasse. Tu peux les garder quelques semaines au frigo grâce à cette méthode.
      La stérilisation :
      J’ai réussi à garder du pesto de fanes de carottes plusieurs mois grâce à cette méthode, mais elle est un peu plus contraignante et altère un peu les saveurs. Là aussi, tu remplis des bocaux extrêmement propres, fermes les couvercles et tu les immerges dans l’eau froide dans un grand faitout ou une grande cocotte. Porte à ébullition et compte 40 min de cuisson. Idéalement, entoure les bocaux d’un torchon propre pour éviter qu’ils ne s’entrechoquent pendant la cuisson. Je pense que cette méthode n’est pas idéale pour le pesto au basilic ou aux épinards, qui sont assez délicats. Le parmesan ne vit pas non plus très bien ce type de cuisson, mais quand tu le remplaces par de la levure de bière, alors là, pas de problème !

  2. C’est une super recette que je fais dès que j’ai des fanes de légumes, donc très souvent ! Toute la famille adore… je mets aussi des fanes de navets ou le vert des poireaux !

    1. Bonjour Anne,
      Les fanes de navet, je vois bien, mais comment t’y prends tu pour les verts de poireaux ? Ça doit être super bon !

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